L’hiver : l’enfouissement.

Quatrième publication après celles des jours passés que vous pouvez retrouver sur notre site : c’est la Troisième étape : l’Hiver.

Peut-être, en effet, que ce rêve, aussi fugace qu’il était jusque-là, enfoui, voire …confiné par vos peurs, ce rêve peut s’avérer une caricature. Finalement, demain, en y repensant, vous n’envisagerez plus cette aspiration comme libératrice, mais comme un fantasme momentané et sans fondement réel. Si ce n’est que ça, alors oubliez-le, abandonnez-le. C’est que votre véritable rêve est ailleurs, plus enfoui sans doute, caché par cette mascarade de rêve qui n’en était pas un.

Cette nouvelle période est celle de l’hiver de votre réflexion, parce que celle-ci demande à être murie, à être pesée, soupesée et elle a besoin du temps. Seul le temps que vous allez lui donner, permet à vos futures décisions d’être solides. Le temps est une épreuve, au sens qu’il « prouve » la positivité de la réflexion. Le temps peut aboutir à « approuver » ces orientations, comme il peut les désapprouver. Le mystère de l’hiver, qui met comme en sommeil notre monde intérieur, débouche sur des germinations qui pourront être fécondes.

Conseils :

N’hésitez pas à vous isoler, à prendre un crayon, ou un ordinateur si c’est votre manière de rédiger.

Pour une fois, peut-être, choisissez le silence, évitez les musiques habituelles si elles sont trop envahissantes. Faites la belle expérience du silence, un silence habité par et pour vous-même.

Vous savez bien qu’il y a des lieux où votre concentration est plus aisée. Prenez votre temps. Ce qui ne sera pas finalisé pourra l’être une autre fois.

Vous portez en vous un rêve, parce que vous êtes humain(e). Si vos corps sont actuellement confinés, cela peut permettre à vos rêves, eux, de ne plus l’être.

Si vos rêves étaient confinés, l’heure est venue de les déconfiner…

Si ce rêve profond, réel tarde à se manifester, c’est que les portes de celui-ci ont du mal à s’ouvrir. Apprenez à lâcher prise, apprenez à éliminer les freins, les limites et les croyances qui sont vôtres, de par votre histoire de vie, de par votre éducation, vos rencontres.

Pour que demain soit possible, il est utile alors de définir vos valeurs. A quoi aspirez-vous ? Qu’est-ce qui vous permettrait de vous lever le matin avec plaisir et de dire par exemple que vous ne travaillez jamais, puisque ce que vous faîtes est un plaisir.

Conseils :

Souvent, lorsque l’on veut « peser » les décisions à prendre ou les voies à explorer, on dresse par exemple, deux colonnes, avec avantages et inconvénients. C’est un début. Pourtant, ne vous contentez pas de ces deux colonnes habituellement utilisées. C’est souvent stérile.

Les 2 colonnes sont utiles, nécessaires, mais insuffisantes.

A ces arguments, les uns plaidant pour un changement, les autres pour un maintien, par exemple, vous devez ajouter des curseurs, des indicateurs de niveaux…

L’argument « je veux changer de métier » ou « je conserve mon métier ». Quelle valeur je lui donne ? Je peux choisir que le changement de métier « pèse » lourd dans la réflexion et donner à un nouveau métier … 100 points.

A contrario, finalement, mon métier actuel me plait bien, et je lui donne 80 points. L’écart est minime… et insuffisant pour « basculer » si c’est le seul argument.

Chacun invente sa « notation » et en bas, au niveau des totaux, la différence parle. Les chiffres ainsi raisonnés, résonnent en vous.

Comparer le présent et ce futur nécessite une objectivité qui peut aussi passer par un regard extérieur. Quelqu’un qui ne vous connaît pas, peut être un regard objectif, mais quelqu’un qui vous connaît, peut s’avérer précieux, parce que dans l’amitié, réelle, désintéressée, se cache souvent le bon sens…

Alors, ne choisissez pas. Cherchez les deux voies, les deux voix. Et donnez du temps au temps.

Votre hiver doit déboucher sur de belles perspectives à la hauteur de l’enfouissement.

Ne pas se précipiter !

En effet, vous venez de définir la cible de votre rêve. L’ambition qui vous animera durant les prochains jours, semaines, mois, voire années, selon l’enjeu, doit être éclairée, outillée et cadrée. Le renouveau ne sera que s’il est raisonné.

L’écueil principal rencontré quand on veut changer, c’est l’ambition démesurée, non rationalisée. Le changement radical passe le plus souvent par la stratégie des petits pas. C’est ce qui permet de n’être pas découragé(e), d’avancer doucement mais sûrement, et donc d’y arriver.

Même si cela peut paraître un leitmotiv insistant, cherchez de l’aide. C’est cet étayage qui peut solidifier vos premières réflexions dans cette nouvelle perspective.

Un escalier est impossible à escalader en un seul geste, mais chaque marche est atteignable aisément. « C’est parce qu’on s’imagine tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage alors qu’il s’agit de les aligner un à un » dit Marcel Jouhandeau, écrivain.

Conseils :

Avant de démissionner d’un travail jugé néfaste pour votre équilibre, il est indispensable de mesurer quelles conséquences cela va avoir, pour les limiter : faut-il souhaiter telle fin de contrat (démission, rupture…) plutôt qu’une autre ? en fonction de vos projets, ce choix n’est pas anodin.

Dans la perspective d’un nouveau travail, et selon le statut qui sera choisi, la forme de fin de contrat sera déterminante, la formation qui vous sera nécessaire sera accessible ou pas, la couverture sociale sera ou pas ?

Pour déménager, il faut commencer par trouver un nouvel environnement, un nouveau cadre. S’assurer que les conditions soient remplies : ne changez pas pour changer, ce serait la meilleure manière de tomber sur pire que ce que vous voulez quitter… revenez à vos valeurs, à vos rêves… Quelqu’un qui fait de sa future nouvelle vie une priorité en termes d’environnement, ne choisira pas un habitat énergivore, ou à proximité d’un centre pollueur… Quelqu’un qui met la relation aux autres comme vitale dans son rêve d’une nouvelle vie, n’optera pas pour une habitation isolée de toute société à moins de 30 km…

Le principe de réalité est aussi à considérer… pour que le rêve ne devienne pas cauchemar : l’infirmière qui aime son métier à l’hôpital et qui repère une magnifique habitation au cœur d’une région sans hôpital… doit s’attendre à des déplacements qui seront peut-être pire que sa situation de départ. Avant de basculer dans une nouvelle organisation, il faut vérifier qu’elle n’est pas idéalisée au point d’être aveuglante.

Vous devez mettre de l’ordre dans ce qui sera le changement… par quoi commencer ? par où prolonger ? Par-dessus tout, cet hiver que vous devez traverser est le temps de la recherche du sens. Et, bien entendu, cette quête de sens vient questionner et revisiter vos valeurs.

Ne pas se précipiter ! Mettre de l’ordre, c’est déjà mettre en ordre…

et nous nous retrouverons demain, pour découvrir ce que nous pourrons faire de ce rêve…

Rendez-vous ici même. Ensemble nous envisagerons le Printemps.

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